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20.04.2015

Recul du marché de la vidéo physique selon le baromètre CNC-GfK

Suresnes, le 20 avril 2015. Au premier trimestre 2015, les Français ont dépensé 169,08 M€ en achats de DVD et de Blu-ray. La dépense des ménages en vidéo diminue de 16,3 % par rapport au premier trimestre 2014. Cette évolution s’explique à la fois par la baisse de 15,4 % des revenus issus de la vente de DVD à 128,63 M€ et par le recul de 19,1 % des ventes en valeur de Blu-ray à 40,44 M€. Le Blu-ray représente 23,9 % des ventes en valeur de vidéo physique sur les trois premiers mois de 2015, contre 24,8 % sur la même période en 2014.

 

Les volumes de supports vidéo (DVD et Blu-ray) vendus au premier trimestre 2015 ont diminué de 9,9 % par rapport à 2014. Ainsi, 21,09 millions de supports ont été vendus au cours des trois premiers mois de 2015, dont 17,80 millions de DVD (-9,9 % par rapport à janvier-mars 2014) et 3,29 millions de Blu-ray (-10,0 %). Sur les douze derniers mois, le nombre de supports vidéo vendus a diminué de 11,5 % à 87,99 millions d’unités.

Baisse du prix des DVD et Blu-ray de « nouveauté »

Au premier trimestre 2015, le prix moyen de vente d’un DVD de « nouveauté » vendu à l’unité diminue de 2,5 % à 15,14 €. Celui d’un DVD de catalogue progresse légèrement de 1,7 % à 8,42 €. Les ventes de DVD entre 3 € et 8 € représentent la principale tranche de prix du marché avec 20,7 % des recettes totales, devant les DVD vendus entre 17 € et 20 € (15,6 %). Les DVD vendus entre 3 € et 8 € constituent également la première tranche de prix en volume avec 39,4 % des unités vendues au cours des trois premiers mois de 2015 (37,1 % sur la même période en 2014). Entre janvier et mars 2015, les ventes de DVD à moins de 3 € représentent 0,3 % des revenus et 1,6 % des volumes.

Le prix moyen d’un support Blu-ray de « nouveauté » vendu à l’unité est de 19,99 € sur le premier trimestre 2015, en diminution de 8,6 % par rapport à 2014. Celui des Blu-ray de catalogue vendus à l’unité recule également, de 5,3 % à 12,93 €. Les Blu-ray vendus entre 10 € et 13 € constituent la principale tranche en volume avec 27,0 % des ventes. En valeur, 23,3 % des ventes sont réalisées par des Blu-ray vendus entre 20 € et 25 €.

Diminution des recettes des films et du hors film

Le marché de la vidéo physique est dominé par les oeuvres cinématographiques, qui réalisent 98,34 M€ au premier trimestre 2015, soit 58,2 % du total. Les recettes des films en vidéo sont en diminution de 18,7 % par rapport à la même période en 2014. Cette évolution s’explique par le recul des ventes de films sur DVD (-17,0 % à 66,28 M€) et sur Blu-ray (-21,9 % à 32,06 M€). En volume, les ventes d’oeuvres cinématographiques diminuent de 12,2 % à 9,51 millions de supports (DVD et Blu-ray) au cours des trois premiers mois de 2015. Les recettes du hors film reculent de 14,0 % à 63,25 M€, soit 37,4 % du marché contre 36,4 % un an auparavant. Le hors film diminue de 7,5 % en volume à 10,42 millions de supports vendus entre janvier et mars 2015.

Hausse de la part de marché des films français

Le cinéma français génère 22,02 M€ de recettes au premier trimestre 2015, en recul de 4,3 % par rapport au premier trimestre 2014. La part de marché des films français en vidéo progresse en revanche de 3,4 points en valeur à 22,4 % (19,0 % en 2014). 2,21 millions de DVD et de Blu-ray de films français ont été vendus au cours des trois premiers mois de 2015, contre 2,30 millions à la même période en 2014. Les films français réalisent 12,5 % des ventes en valeur de films en Blu-ray (+4,3 points par rapport à 2014). Sur les douze derniers mois, les recettes des films français ont augmenté de 6,8 %.

Baisse des ventes de films américains

Les ventes de films américains en vidéo reculent de 19,2 % à 62,74 M€ au premier trimestre 2015. En valeur, la part de marché des films américains diminue légèrement pour atteindre 63,8 % (64,2 % en 2014). 5,92 millions de DVD et de Blu-ray de films américains ont été achetés en France au cours des trois premiers mois de 2015, soit 11,6 % de moins qu’en 2014. Les films américains réalisent 73,4 % des ventes en valeur de films en Blu-ray (71,7 % en 2014).

Les recettes de la fiction télévisuelle française en hausse de 4,9 %

Au premier trimestre 2015, tous les segments de marché du hors film affichent des ventes en recul, en volume comme en valeur. Malgré des revenus en baisse de 8,6 % par rapport au premier trimestre 2014, la fiction télévisuelle reste le premier genre du hors film en vidéo avec 61,3 % des recettes totales du segment (57,8 % en 2014). Suivent les programmes de fiction et d’animation à destination des enfants (-15,4 % à 11,04 M€), la musique (-28,0 % à 7,25 M€), le documentaire (-30,6 % à 2,83 M€) et les programmes d’humour (-10,7 % à 2,78 M€).

Les recettes de la fiction française progressent de 4,9 % par rapport aux trois premiers mois de 2014 à 4,00 M€. Elles représentent 10,3 % des recettes totales de la fiction, contre 9,0 % entre janvier et mars 2014. Les ventes de fiction américaine en vidéo diminuent de 14,4 % à 26,69 M€. Au global, la fiction télévisuelle génère 38,79 M€ au premier trimestre 2015.

Précisions méthodologiques

La consommation de vidéo physique est évaluée par l’institut GfK à partir des ventes réalisées dans les grandes surfaces alimentaires et les grandes surfaces spécialisées, de la vente par correspondance et des ventes sur internet et en librairies. Ces chiffres n’incluent pas les ventes en kiosques et dans les stations services. Ils excluent également le marché de la location vidéo. Les nationalités retenues pour les œuvres cinématographiques sont celles enregistrées par le CNC. Toutes les données présentées s’entendent toutes taxes comprises (TTC).

A propos du Centre national du cinéma et de l’image animée (CNC)

Créé par la loi du 25 octobre 1946, et réformé par l’ordonnance n°2009-901 du 24 juillet 2009 relative à la partie législative du code du cinéma et de l’image animée, le « Centre national du cinéma et de l’image animée » (CNC) est un établissement public administratif placé sous la tutelle du ministre chargé de la culture, et a à sa tête un président. Le CNC a la personnalité morale et est doté de l'autonomie financière. Il assure, sous l'autorité du ministre chargé de la Culture, l'unité de conception et de mise en œuvre de la politique de l'État dans les domaines du cinéma et des autres arts et industries de l’image animée, notamment ceux de l’audiovisuel, de la vidéo et du multimédia, dont le jeu vidéo. Pour en savoir plus : www.cnc.fr

A propos de GfK

GfK fournit une information, de référence, sur les marchés et sur les comportements des consommateurs. Plus de 13 000 experts des études de marché combinent leur passion à 80 années d'expérience en analyse des données. GfK enrichit ainsi de sa vision globale, les insights locaux dans plus de 100 pays. Grâce à l’utilisation de technologies innovantes et à la maîtrise de l’analyse des données, GfK transforme la Big Data en Smart Data, permettant ainsi à ses clients d'améliorer leur compétitivité et d'enrichir les expériences et les choix des consommateurs. Pour en savoir plus, visitez http://www.gfk.com/fr/ et suivez nous sur www.twitter.com/GfK 

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